Le syndrome de l’objet brillant (DJing et M.A.O.) :


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materiel dj mao


C’est un phénomène que j’ai expérimenté à titre perso (en musique, mais aussi dans d’autres domaines, notamment en business), et que je vois chez plusieurs de mes élèves en coaching

Le syndrome de l’objet brillant désigne ces situations où on est attiré par le petit truc qui brille, qui est séduisant, sexy, mignon…

Il peut s’agir d’un joujou : platines CD, banque de sons, plugin / VST, contrôleur USB…

Mais aussi d’un aspect de l’apprentissage du DJing ou de la production musicale qui ne va pas bien loin, comme les tricks, les petits hacks, ou autres goodies qu’on trouve en abondance sur Youtube.

Le problème avec ça ?

C’est que ça risque souvent de détourner ton attention des choses vraiment importantes, au profit de choses plus futiles, davantage à la mode, ou encore des aspects de surface qui ne rentrent pas en profondeur…

(C’est pas évident à expliquer lol).

Exemples :

Le syndrome de l’objet brillant en production musicale :

Quand on débute en M.A.O., on est fasciné par tout le potentiel de ce qui est faisable…

… c’est sans fin, on est dans une exploration permanente, et c’est génial ! 🙂

On découvre ce synthé pour la première fois… trop bien !

Puis, on va chercher une banque de samples qui correspond davantage au style musical qu’on charbonne… cool !

Puis, on a entendu parler de ce nouveau plugin qui vient de sortir, il paraît que c’est une BOMBE ! Il faut ABSOLUMENT que je le teste…

Ah, attends, t’as vu au fait, Native Instruments ils viennent de sortir le Massive X Y Z, il à l’air MORTEL… faut que je me le prenne tout de suite !

C’est mignon cette attitude, on est comme des gamins de 4 ans la veille de Noël, et c’est tant mieux !

On est là pour se faire kiffer, et ces découvertes à la chaîne, ça participe à nous redonner de la motivation pour continuer à produire…

Bon…

C’est bien tout ça…

Mais au bout d’un moment (probablement après plusieurs années de pratique), on fait ce constat : accumuler toujours plus de joujous, c’est rigolo, mais est-ce que c’est vraiment ça qui nous fait progresser ?

Perso, je pense qu’au bout d’un moment, on a fait un peu le tour du truc…

Il y aura toujours un nouveau plugin qui déchire…

… une nouvelle banque de sons de OUF…

Mais quand on est déjà bien équipé (ce qui est mon cas), je pense qu’il faut lâcher prise sur le fait d’être attiré par ces trucs qui brillent, c’est sans fin !

Et se concentrer sur faire MIEUX, avec ce que l’on a déjà sous la main.

Ça fait un moment que je n’ai pas acheté / téléchargé quoi que ce soit, et mes compos s’en portent très bien !

Je sais que je n’ai pas exploité mes jouets à leur plein potentiel… LOIN de là !

Donc : FOCUS sur charbonner des tracks, et défoncer mon usine à sons (comme je l’explique dans la Méthode SHURIKEN, mon cursus complet pour apprendre à composer des morceaux de A à Z, de l’idée à Spotify… clique ici pour voir sa présentation : https://la-guerre-des-potards.com/shuriken/)


Le syndrome de l’objet brillant en DJing :

On peut constater le même phénomène avec l’achat de matériel de mix…

Mais aussi (surtout) avec l’achat de nouvelles tracks !

On peut toujours développer notre collection de morceaux : pareil, c’est sans fin !

Alors, dans certains contextes, ça fait sens, notamment pour des DJ résidents, ou des DJ généralistes (par exemples), qui se doivent d’avoir des playlists à jour, fraîches et d’actualité.

Mais, dans d’autres contextes, on peut aussi aborder notre collection de tracks de manière plus minimaliste (c’est ce que je fais) : pas énormément de tracks, mais des tracks ultra bien sélectionnées.

Il y a pas mal d’avantages à l’approche minimaliste (Damian Rocks et moi, on en parle dans les formations DJ incluses dans la Méthode JEDI… Clique ici pour voir : https://la-guerre-des-potards.com/jedi/).

Donc, là aussi, garde en tête ce phénomène des trucs qui brillent pour faire le BON choix quand tu feras tes courses chez le disquaire la prochaine fois… 😉