On m’a demandé plusieurs fois s’il fallait mieux commencer par apprendre le DJing, OU commencer par la M.A.O. quand on débute totalement…
On part dans l’idée de devenir DJ ET producteur à terme, et, comme tu t’en doutes, maîtriser ces deux disciplines demande du temps et des efforts !
Je conseille à mes élèves qui sont dans ce cas-là (jamais touché à un logiciel de studio virtuel, ni à des platines ou à un logiciel DJ) de fonctionner comme ça :
1/ Maîtriser les bases techniques du DJing (choisir ses morceaux, régler les volumes, gérer les transitions…).
=> Le but c’est que tu puisses très rapidement t’amuser avec des sons pros que tu kiffes.
Tu mets un pied à l’étrier avec une approche qui te demande peu de connaissances techniques.
Donc c’est plus facile et plus motivant, car tu obtiens des résultats assez vite ! 🙂
Tu peux même t’enregistrer, et publier tes sets sur Soundcloud, Mixcloud, Youtube…
2/ Mixer au moins 10 fois en public (même s’il s’agit que de petits dancefloors de 50 personnes, c’est pas grave).
=> Là, le but c’est de maîtriser suffisamment bien les aspects techniques basiques du mix pour pouvoir jouer devant un public.
Tu interagis donc avec des gens en live, et ce “feedback” te permet de progresser en choisissant tes prochains morceaux de manière plus pertinente.
Le petit stress de mixer en public t’oblige à donner le meilleur de toi-même, et donc à redoubler d’attention et de soin lors de tes transitions ! 😉
Jusqu’à maintenant, tu ne t’es focalisé que sur UN SEUL TRUC (le DJing) afin d’en apprendre les fondamentaux le plus rapidement possible.
Et, en même temps, tu as pû définir assez précisément ton style musical à développer, tout en recevant les retours de ton public et de tes potes…
3/ Créer et publier ses premières tracks (dans un premier temps, on ne parle que d’assurer l’aspect compo, c’est pas grave si les premiers bébés ne sont pas mixés ni masterisés).
=> Maintenant que tu maîtrises les bases du mix, tu peux passer la seconde en te mettant à la prod’ !
Grâce au DJing (que tu continues de pratiquer, histoire de pas perdre la main !), tu sais dans quelle direction aller pour créer tes propres sons.
Tu composes alors différentes tracks sur le même style musical que tu mixes déjà, et, pourquoi pas, au même tempo (histoire de te faciliter le calage tempo, petit hack perso très appréciable ^^).
Ces tracks, tu les publies aussi (Soundcloud, Facebook… toussa toussa…), toujours dans l’idée de collecter les critiques constructives de tes fans / potes / collègues DJ et producteurs ! 😉
4/ Maîtriser le processus de production musicale dans son ensemble (donc des morceaux masterisés, pourquoi pas en vente sur des plateformes de streaming / téléchargement).
=> Une fois que tu maîtrises la base de la compo (en ayant sorti au moins 5 à 10 tracks), tu peux passer au next level en complétant ton “workflow” (c’est-à-dire l’ensemble des tâches à accomplir) pour créer et promotionner un morceau de A à Z…
… ça peut être assez complexe, donc avoir mis en place une méthode efficace et qui a fait ses preuves aide énormément !
Ca m’a pris des années à créer mon propre workflow de production musicale, mais maintenant que c’est en place, j’économise beaucoup de temps sur chaque prod’…
… tout en étant absolument certain de ne rien oublier ! :p
Si ça t’intéresse de mettre ça en place pour toi, pour que tu puisses devenir producteur indépendant et autonome, jette un oeil à ça : https://members.la-guerre-des-potards.com/formation-production-musicale-shuriken
Tu vas y trouver l’aboutissement de mes 15 dernières années de compo (plus de 70 tracks totalement terminées et publiées)…
… avec une méthode complète qui te prend par la main pour terminer, masteriser, et publier ton morceau en 3 mois (même si tu débutes totalement)…
… et être distribué sur plus de 100 plateformes de streaming et de téléchargement (comme iTunes, Spotify, Deezer…) !
Tout est sur cette page : https://members.la-guerre-des-potards.com/formation-production-musicale-shuriken (tu peux même prendre RDV gratuitement avec moi pour qu’on discute de ta situation par téléphone…).
Une fois que ton workflow est rôdé (voire même customisé à TA façon), tu peux aller beaucoup plus loin que les DJ “traditionnels”…
… tu peux mixer tes propres morceaux, mais aussi les créer sur-mesure pour tes sets DJ (ou live si tu fais de la performance), un peu comme de la “matière première” parfaitement adaptée à ce que tu veux exprimer…
… les possibilités sont infinies ! 😀
Sur ce, je te souhaite un bon entraînement Guerrier !
