Les FX « uplifters » (on appelle ça aussi « risers ») ce sont des sons assez longs qui « montent », et qui servent à annoncer l’arrivée de quelque chose d’important dans la structure d’un morceau.
Par exemples l’arrivée d’un break, d’un drop, d’un changement de rythmique ou autre…
Les uplifters sont utiles pour aider le DJ à s’y retrouver dans une track, mais aussi pour faire susciter du désir au public…
Ils contribuent donc bien à l’évolution de vos compos, vous devez les maîtriser et vous en servir à bon escient !
Vous pouvez récupérer des samples de FX uplifters prêts à l’emploi, mais je vous conseille plutôt de les créer (de les synthétiser) par vous-même !
Non seulement ça vous laisse beaucoup plus de marge de manoeuvre, mais en plus vous développez votre propre « personnalité musicale » 😉
Voici comment vous y prendre :
Les 4 techniques de sound design :
Les techniques suivantes sont assez simples et basiques, vous pourrez les rendre plus sophistiquées quand vous les maîtriserez bien :
1/ Utilisez un générateur pour produire un « noise » (vous savez, le bruit qu’on entend sur les vieilles TV quand ça captait pas, et qu’on avait de la « neige » à l’écran ^^).
Le son est constant par défaut, vous allez le faire « monter » en lui appliquant un filtre passe-bas ou passe-haut que vous allez faire varier avec une automation progressive.
L’avantage de cette technique c’est que le rendu est « neutre » en terme de tonalité, vous pouvez donc vous en servir sur n’importe quel passage de vos morceaux 😉
2/ Jouez la note fondamentale (celle qui détermine la tonalité de votre morceau) avec un instrument « mélodique » comme un piano, un synthé ou un violon.
Sur cette note unique, rajoutez une bonne grosse reverb, avec une « queue » (une durée) assez longue, et exportez le tout comme un sample.
Importez ce sample dans votre logiciel de son (FL Studio, Ableton Live…) et lisez-le à l’envers (en « reverse »).
Vous obtenez alors un FX uplifter dont le volume monte progressivement.
Cette technique marche bien pour amener une mélodie ou une nappe de manière fluide et naturelle, car ce FX est sur la tonalité du morceau 😉
3/ Jouez une cymbale crash, si possible sur la tonalité du morceau.
Calibrez-la pour qu’elle dure assez longtemps avant que son volume ne redescende à zéro.
Puis, comme précédemment, lisez-la en reverse pour obtenir l’effet de montée.
Cette technique est bien pour amener une partie rythmique, un break, un drop, ou encore l’outro…
4/ Jouez une note de synthé avec un générateur qui produit un son très long, voire qui continue indéfiniment.
Vous allez créer l’effet de montée en faisant varier la tonalité de ce son, avec une automation de pitch.
Vous pouvez donc commencer le début du son avec un pitch (ou une note) assez bas (pas trop non plus, il faut que ça reste audible une fois mixé avec les autres instrus !).
Et vous allez faire monter la tonalité de manière plus ou moins linéaire selon vos goûts, jusqu’au niveau qui vous plaît.
Check ça aussi, c’est du lourd : Présentation de Morceau (The Abandoned Place) + Sound Design
Gérer la durée de vos FX :
Les deux durées habituelles pour des uplifters sont :
– 1 boucle de 16 temps, soient 4 mesures.
– 2 boucles de 16 temps, soient 8 mesures.
Suivant le tempo que vous choisissez pour vos compos, vous pouvez décliner vos uplifters en plusieurs versions, si c’est nécessaire.
Par exemple, je compose mes morceaux de Hardtek à 200 BPM ( 😀 ), et mes uplifters sont conçus pour être utilisés parfaitement à ce tempo.
Mais si demain je veux me mettre à de l’instru hip-hop, je devrais les remanier pour les adapter à un autre tempo, ou en créer des nouveaux…
Check ça aussi, c’est du lourd : Les Différences Entre un Synthétiseur Hardware et un Clavier Maître USB
Utiliser vos FX uplifter :
Si vous voulez voir ce que ça donne concrètement des FX uplifters, vous pouvez récupérer ceux que je vous offre dans le Pack de Bienvenue.
Vous pouvez les utiliser tels quels, les remanier à votre sauce, bref libre à vous 😉
Quand vous en avez récupérés ou créés plusieurs, archivez-les dans votre banque de sons, pour pouvoir vous en servir rapidement dans vos futures compos.
Vous pouvez les utiliser dans vos sets DJ, vos lives ou vos morceaux…
Au boulot ! 😀