Les 4 Forces De Hans Zimmer En Composition De Musiques De Films :


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Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de voir Hans Zimmer en concert, au zénith de Toulouse, et c’était juste… énorme !! 🙂

Si tu ne connais pas Hans Zimmer, je t’invite à faire des recherches, et surtout à écouter ce qu’il fait !

Hans est un des meilleurs compositeur de musique de films, il a (entre autres) composé les thèmes de :

> Gladiator :

> Batman The Dark Knight :

> Pirates des Caraïbes :

Voici donc quelques idées et principes que j’ai retenus de sa prestation :

Force n° 1 : le contraste en musique

J’en parle souvent à mes élèves en coaching (en leur expliquant comment et pourquoi ils peuvent créer du contraste dans leurs morceaux, en fonction de leur style musical et de leur maîtrise technique de la M.A.O.), car ça peut apporter pas mal de valeur et d’intérêt à une track !

(Ce principe est aussi valable en DJing, pour bluffer son public par exemple).

En termes de dynamique (c’est-à-dire de différences de volume, pour vulgariser) par exemple, les écarts peuvent être très prononcés au sein du même morceau.

On peut avoir des passages à très très bas volume, alors que d’autres seront, au contraire, très forts et puissants.

Cette plage de dynamique étendue, c’est typique des musiques de films, ou en musique classique, et c’est beaucoup moins vrai en EDM.

La différence en terme de dynamique est prévue dès le début de la compo (song writing, ou beatmaking dans un contexte de Hip-Hop), mais aussi travaillée en mixage et en mastering.

Le principe de contraste est aussi appliqué en choisissant correctement les instruments utilisés pour telle ou telle section du morceau, notamment lors des passages en solo versus les sections riches en instruments.

Force n° 2 : la richesse des sonorités

Des passages riches en instruments ?

Parlons-en !

C’est courant en musique orchestrale : quand on a accès à des dizaines du musiciens différents (guitaristes, joueurs de percussions, violonistes, cuivres, chœurs…), on peut créer des morceaux potentiellement très riches en sonorités.

Et c’est là que ça devient (très) complexe à gérer, car c’est d’autant plus difficile de ne pas faire n’importe quoi, de ne pas glisser vers de la cacophonie, et de garder une certaine cohésion et une harmonie dans tout ça !

Ça demande un haut niveau de précision, et d’acuité auditive pour gérer autant de sons en même temps !


Force n° 3 : la capacité à faire ressentir des émotions

Arriver à faire ressentir des émotions à ses auditeurs, c’est à la fois un délice quand c’est bien fait…

… et compliqué à créer, car ça demande plus que juste de la maîtrise technique en production musicale !

Et Hans Zimmer se débrouille merveilleusement bien sur cet aspect : j’ai presque envie de pleurer juste en écoutant quelques secondes de certaines de ses œuvres (Pirates des Caraïbes par exemple ^^) !

Il y a des astuces et des choses à mettre en place pour multiplier les chances de faire vivre des émotions voulues à tes fans / à ton audience (j’en parle plus en détails dans la Méthode SHURIKEN).

Quand tu y arrives, ça change la donne en terme de qualité de prod’ ! ^^


Force n° 4 : arriver à raconter une histoire

C’est quelque chose qu’on entend souvent quand il s’agit de composer une musique…

Raconter une histoire tout au long du déroulement d’un morceau peut-être une bonne idée…

Dans certains cas !

Pour de la musique de film, c’est évident que c’est important, car il s’agit de relier le son à l’image, donc l’histoire du film doit être valorisée, soutenue et accompagnée par la musique.

Par contre, pour de la musique qui a pour but d’être mixée par un DJ, c’est différent.

Un DJ peut considérer ses morceaux comme de la matière première, afin de jouer un set (d’une heure par exemple) en les enchaînant.

Le contexte n’est donc pas du tout le même que pour de la musique de film, c’est donc beaucoup moins pertinent de chercher à raconter une histoire du début à la fin du morceau, sachant que plus de 50% du morceau ne sera potentiellement pas entendu par le public sur le dancefloor !