Les contrôleurs DJ autonomes permettent de mixer avec les mêmes fonctionnalités avancées qu’on trouve dans des logiciels DJ (tels que Serato DJ, Traktor, Rekordbox DJ…) mais sans avoir besoin d’utiliser d’ordinateur (ni de logiciel DJ externe).
Cela peut être bien pratique dans certains cas, mais avec aussi son lot d’inconvénients, donc faisons le point sur tout ça…
Les avantages des contrôleurs DJ autonomes :
Le premier avantage que je voudrais citer est le fait de ne pas avoir affaire à un ordinateur, et donc aux risques de plantages de logiciel, de soucis de driver pas à jour, ou encore de Windows qui te lâche en plein set !
Personnellement, je suis vacciné contre le fait d’utiliser un ordinateur pour mixer en public : je considère que c’est trop risqué par manque de fiabilité (j’ai trop vu d’ordinateurs faire de la merde en soirées !).
Étant donné que les contrôleurs DJ autonomes se passent d’informatique externe, la latence est largement réduite : davantage de confort et de précision pour mixer, scratcher, jouer avec les faders…
Les contrôleurs DJ existent en plusieurs gammes, notamment avec des modèles en 2 voies (nickel pour les DJ débutants), et des modèles en 4 voies (top pour appliquer des techniques de mix avancées, comme on le voit en détails dans cette formation DJ).
Bien qu’ils puissent fonctionner en toute autonomie (donc sans ordinateur), la plupart du temps il est aussi possible de les connecter à un ordinateur et à un logiciel DJ classique comme Serato DJ.
Dans ce cas-là, ils font office de contrôleur USB traditionnel.
L’ensemble du contrôleur autonome étant connecté entièrement entre ses différentes parties par défaut, tu peux jouer ton set avec juste une seule clé USB (ou disque dur pour certains modèles) qui alimente en morceaux tous les decks.
Et, finalement, les fonctionnalités liées à la synchronisation des tempos sont opérationnelles par défaut, pour tous les decks.
Les inconvénients des contrôleurs DJ autonomes :
Les contrôleurs DJ autonomes intègrent les différents éléments (mixer, decks, écran…) en un seul objet, un tout, solidaire…
Du coup, si un jour une pièce vient à déconner ou à se casser (comme l’écran intégré), l’ensemble du contrôleur peut en pâtir.
Si cette pièce est cruciale pour mixer, tu peut te retrouver en galère car pour la réparer ou la faire changer, tu dois renvoyer le contrôleur en réparation, et comme il représente 100% de ton matériel de mix, tu ne peux tout simplement plus mixer en attendant qu’il soit réparé ! :-/
Ce qui n’est pas (ou moins) le cas avec une configuration classique de type contrôleur USB + logiciel DJ (auquel cas tu peux quand même utiliser ton contrôleur sur un autre ordinateur si le tiens déconne par exemple)…
Un autre désavantage des contrôleurs DJ autonomes par rapport aux contrôleurs USB classiques est leur prix qui est plus élevé (à niveau égal de fonctionnalités ou de voies).
Quelques exemples de contrôleurs DJ autonomes :
– Pioneer DJ XDJ-RR (2 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Pioneer DJ XDJ-RX3 (2 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Pioneer XDJ-XZ (4 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Denon Prime Go (2 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Denon Prime 4 (4 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Denon DJ SCLIVE 2 (2 voies) : clique ici pour voir sa présentation
– Denon DJ SCLIVE 4 (4 voies) : clique ici pour voir sa présentation