Les 4 (+ 1) Buts du MASTERING :


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Le mastering, la phase finale de la création d’un morceau qui vient après le sound design, l’arrangement et le mixage, est une étape cruciale pour bien terminer vos projets.

 

Vous avez trois façons de procéder :

1/ Utiliser un service qui masterise vos morceaux automatiquement, comme LANDR.

C’est la voie de la facilité et de la rapidité, qui peut être pertinente si vous ne maîtrisez pas les bases du mastering et / ou si vous avez un petit budget.

Je n’ai pas encore testé leur service, donc je ne peux pas vous faire de retour quant au rendu et à la qualité que ça donne…

 

2/ Masteriser vous-même.

L’avantage, c’est que ça ne vous coûte rien, à part du temps !

Le rendu dépendra alors en grande partie de votre savoir-faire, mais aussi de la qualité de votre matériel (VST, enceintes de monitoring, casque…).

 

3/ Faire masteriser vos morceaux par un ingénieur du son professionnel.

C’est la solution la plus coûteuse naturellement, mais c’est aussi celle qui vous donnera le meilleur rendu !

Vous profitez de l’expérience et du matos de pro, et vous obtenez exactement ce que vous voulez, suivant votre besoin.

 

Dans tous les cas, le mastering de morceaux a plusieurs buts.

En voici 4 qui vous concernent forcément, et 1 qui n’a lieu que dans un cas particulier…


mastering audio

Améliorer le rendu de vos mixes :

Lorsque votre mixage est terminé, il n’est pas du tout prêt pour une écoute optimale !

Il y a encore quelques peaufinages à appliquer sur différents éléments, comme l’excitation d’harmoniques, la spatialisation, l’égalisation…

Les traitements que vous allez apporter à ce moment-là vont s’appliquer à l’ensemble du morceau, pour tous les instrus.

Contrairement à lorsque vous travaillez en phase de mixage, où vous traitez les pistes séparément.

Du coup, ce que vous faites en mastering a une incidence directe sur l’homogénéité et la cohérence globale du son.

Obtenir un master à fort volume :

Quand vous exportez votre mixage (quand vous « bouncez »), vous devez laisser une bonne marge de volume en dessous de 0 dB (ce qu’on appelle le « headroom »).

Par exemple, vous pouvez l’exporter à un volume dont le plus haut pic tape à – 6 dB.

Au contraire, lors du mastering, vous allez chercher à gonfler le son pour obtenir un « volume perçu » le plus fort possible, sans jamais atteindre le 0 dB.

Et cela sans nuire à la qualité (pas de distorsion audible non voulue, pas de dynamique trop dénaturée…).

Faire en sorte que ça sonne bien partout :

Si le mastering est bien fait, on doit entendre le son correctement (dans la limite du possible bien sûr !) sur différents systèmes d’écoute.

C’est-à-dire qu’il ne devrait pas y avoir d’anomalie flagrante (comme un manque dans les médiums, ou encore dans les aigus) lorsque vous écoutez dans un casque de studio, sur des enceintes de sono, ou dans votre voiture.

Adapter au support final :

Suivant le support visé (radio, disque vinyle, CD, MP3…), le mastering peut être fait et adapté différemment pour chacun.

Si vous voulez lire votre morceau sur toutes les platines CD par exemple, vous pouvez créer un master prévu pour du 16 bits, 44,100 Hz.

Ça, c’est dans un contexte très professionnel…

Si vous masterisez vous-même, vous pouvez vous contenter de créer un master haute définition (genre WAVE en 32 bits, 96 Khz), et le convertir ensuite en format CD, MP3…

C’est ce que je fais pour mes bébés    😉

Garder une cohérence parmi plusieurs titres :

Dans le contexte de la création d’un album, les différents morceaux doivent être masterisés dans le but de rester homogènes entre eux.

C’est-à-dire que quand vous lisez les morceaux les uns après les autres, vous ne devez pas vous dire qu’ils ont été masterisés différemment, ou par différentes personnes.