Quand tu mixes, que ça soit sur scène devant un public, chez toi si tu t’enregistres, ou encore si tu streams ton set en live, le principe reste le même…
Tu veux :
– Capter l’attention des auditeurs.
– Maintenir leur intérêt le plus longtemps possible (idéalement jusqu’à la fin de ton set DJ),
– Leur faire passer un bon moment en te suivant musicalement.
– Faire en sorte qu’ils aient un bon souvenir de ta prestation.
On peut voir dans cette démarche des similitudes avec le fait de regarder un film (ou une série) : les enjeux sont (presque) les mêmes.
Un James Bond par exemple : dès le début du film (avant même d’afficher son nom), il se passe un truc de FOU (un bâtiment qui explose, un héros qui sauve son cul in extremis d’une situation hors norme…).
On a capté l’attention du spectateur !
Puis, les scènes du film vont être rythmées pour ne jamais lasser le spectateur.
Par exemple, des passages mouvementés s’alternent avec des passages plus posés, plus calmes…
(Ça te rappelle quelque chose ? ^^).
S’il n’y avait QUE des scènes d’action intensives, on serait vite saoulé, et on décrocherait du film.
En musique, c’est pareil : les drops s’enchaînent après les breaks pour cette même raison !
Mais tu peux aussi faire varier le tempo à différents moments de ton set DJ.
Comme pour un bon film, tu as envie de faire kiffer ton public, par exemple en jouant LE bon morceau au BON moment.
Et si tes auditeurs peuvent garder un bon souvenir de ta prestation DJ, c’est encore mieux.
Pour cela, tu peux tenter de les surprendre, par exemple en jouant le remix d’un morceau qu’ils savent reconnaître facilement.
(On voit comment créer des remixes propres et bluffants dans l’une des 7 formations incluses dans la Méthode SHURIKEN, mon cursus phare en production musicale, clique ici pour voir : https://la-guerre-des-potards.com/shuriken/).
Tu veux gérer correctement l’énergie et son évolution tout au long de tes sets DJ, afin de satisfaire l’intérêt du public, de jouer avec son attention, et de le guider pour passer du point A (le début de ton set) au point B (l’outro de ton set).
Essaie de garder cette idée en tête quand tu mixes : raconte un scénario musical comme s’il s’agissait d’un film captivant, surprenant, qui tient les auditeurs en haleine, et qui suit une trame qui fait sens…
Allez, au boulot ! 🙂
