Comment (et Pourquoi) Coupler Le Live En Hardware à La M.A.O. :


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Pour faire suite à une question qu’on m’a posée récemment, je voudrais te partager mon point de vue sur une approche intéressante pour faire du live…

La grande majorité des livers travaillent sur logiciel (Ableton Live ou Bitwig Studio la plupart du temps) + contrôleur(s) USB (APC 40, launchpad, Push…)…

… et quelques rares artistes bossent sur machines (boîtes à rythmes, samplers, synthés…).

 

A mon sens, liver sur logiciel est moins fiable et moins stable que de jouer sur machines physiques (surtout quand on est sur Windaube !! Mais le principe reste le même sur MAC…)…

… mais liver (ou composer) sur machines est clairement et largement plus limité en terme de fonctionnalités !

 

Voici donc comment profiter du meilleur des deux mondes :


live hardware production musicale

Le fonctionnement de base :

L’idée pour profiter de la fiabilité du hardware (les machines) et des possibilités du software (logiciel de M.A.O. comme Ableton Live) c’est de composer tes instrus et / ou séquences (loops) dans un logiciel, puis de les importer dans un sampler machine pour les jouer tels quels…

 

Tu peux créer, par exemple, des loops de 16 temps dans FL Studio, Ableton Live, Logic Pro ou n’importe quel autre « D.A.W. » (Digital Audio Workstation, studio de son virtuel ^^) en exploitant tes VST (plugins) favoris…

… puis les exporter en audio (WAVE par exemple), tous « normalisés » exactement de la même façon (afin de garder leur paramètres intacts, comme leur volume, leur vélocité, leur longueur…)…

… ensuite, tu injectes ta banque de loops dans ton sampler hardware, et tu n’as plus qu’à faire joujou avec !    🙂

 

 

Tu peux, bien sûr, gérer des effets (delay, gate, sidechain, reverb…) :

– soit dans ton D.A.W. (pour les régler proprement au poil de cul près),

– soit via ton sampler machine (si celui-ci propose ce type d’effets), ce qui te permet de les triturer en live,

– soit via un boîtier d’effets hardware externe (comme un Kaoss Pad par exemple).    😉

Une alternative à la création des loops en M.A.O. :

Si ça te convient mieux, tu peux n’utiliser ton D.A.W. que pour créer tes instrus / sons « one shot », c’est-à-dire joués que sur une seule note, puis les rentrer dans ton sampler machine…

Ce sera alors dans ton sampler machine que tu séquenceras tes patterns.

 

Pour apprendre à créer tes instrus avec des VST, maîtriser les bases de la synthèse sonore, du sound design, et pour te créer ta propre banque de sons persos en qualité studio, check la formation « Ton Usine à Instrus JAMAIS ENTENDUS AILLEURS » dédiée à tout ça !    😉

Comment composer tes séquences de live :

Pour composer tes séquences de live, c’est le même principe que pour composer un morceau, sauf que tu passeras d’un pattern à l’autre manuellement…

Et tu pourras appliquer des modifications et des variations (de rythmes, de tonalités…) en temps réel, comme par exemples :

– ajouter / accélérer / ralentir des roulements de kick / clap / snare…

– Couper / rallonger une mélodie.

– Dénaturer / triturer / massacrer des FX avec des effets ou des traitements (slice, gate, crusher, filtre…).

– …

 

 

Pour t’aider et pour finir sur une petite précision par rapport à mes formations en M.A.O. : à l’heure où j’écris ces lignes, elles sont davantage orientées création de morceaux sur ordinateur…

… mais comme tu peux t’en douter, 90% des principes et des techniques / astuces sont aussi applicables pour faire du live sur logiciel comme sur machines (en suivant le couplage M.A.O. + hardware).

 

Par exemple, la façon dont tu vas structurer tes morceaux ou ton set live va suivre une évolution d’énergie qui doit être pertinente (break assez longs pour faire descendre l’énergie mais pas trop pour ne pas perdre les auditeurs, faire entrer et sortir les instrus aux bons moments…), et ça, quel que soit le matos que tu utilises !

On en parle en détails ici si ça t’intéresse de maîtriser le séquençage de tes patterns

 

 

Pour conclure, cette association de la compo en M.A.O. et du live en hardware, c’est l’approche que je suivrais si je voulais m’y mettre…

 

Bon courage !   😉