Comment Gérer les DROITS D’AUTEUR (et la SACEM) Quand on est DJ :


Découvre le Pack de Bienvenue DJing (Offert) : CLIQUE ICI   Découvre le Pack de Bienvenue M.A.O. (Offert) : CLIQUE ICI



Si vous êtes DJ, liver, producteur ou encore organisateur de soirées, vous avez sans doute déjà entendu parler des droits d’auteur à respecter…

Dans certains cas vous devez faire des déclarations à des organismes spécifiques pour être dans la légalité.

Mais ces histoires de quoi faire, quand et à quelles occasions sont plutôt floues pour pas mal d’entre nous !

Je ne suis pas expert dans le domaine, mais voici quand même quelques infos utiles :


dj-comment-gerer-les-droits-dauetur-et-la-sacem

Quand faut-il payer des droits d’auteur :

Alors à partir du moment où on diffuse des sons (des morceaux en particulier) en public pour lesquels des droits d’auteur s’appliquent, on est censé le déclarer à la SACEM…

La SACEM qui signifie Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique est l’organisme qui s’occupe de collecter les droits d’auteur, et de les reverser aux artistes, créateurs et éditeurs afin d’assurer leur rémunération.

Bien sûr, si vous mixez des titres devant vos potes lors d’une petite soirée ou d’un anniversaire, pas besoin de vous prendre la tête à déclarer…

Car le « public » est restreint, voire presque considéré comme un cercle privé.

Mais si vous organisez des soirées  payantes dans un bar, un club, un festival ou autre par exemples, vous devez demander à chaque artiste de remplir une déclaration SACEM avec les titres qu’ils jouent, le nom des artistes…

Et cela, que votre soirée ramène 10 personnes ou 10.000 : le principe de devoir déclarer s’applique dans tous les cas.

Vous devez déclarer également si vous diffusez des sons via une radio, une web radio, une chaîne de TV, un site d’écoute de musiques, ou d’autres types de supports de diffusion.

En tant que DJ, ça m’est arrivé qu’une fois de remplir une fiche SACEM : c’était pour une grosse soirée qui a ramené plusieurs milliers de personnes.

Mais normalement j’aurai du avoir à le faire aussi pour des soirées plus modestes…

C’est surtout important pour les organisateurs afin de les protéger contre des amendes pour non respect des droits d’auteur…

Plus d’infos concernant les différents types de déclarations à la SACEM, et les modalités de paiement : cliquez ici

Quand et comment protéger vos oeuvres :

Si vous produisez des morceaux et que vous voulez les déclarer à la SACEM afin de protéger vos droits d’auteur et être rémunéré, vous pouvez le faire via leur site : cliquez ici

Si vous souhaitez protéger vos bébés sans vouloir être rémunéré et sans passer par la SACEM, il y a une alternative plus accessible.

Vous pouvez appliquer l’une des 6 licences Creative Commons qui donne différents droits aux utilisateurs de vos oeuvres.

Par exemple, vous pouvez autoriser les gens à reproduire et à diffuser légalement vos morceaux (sous certaines conditions).

Toutes les infos sont sur leur site : cliquez ici

Ma philosophie concernant les droits d’auteur :

Pour ma part, je n’ai jamais déclaré aucun de mes morceaux à la SACEM, et je ne met pas de licence Creative Commons ou équivalent.

Je donne mes morceaux en téléchargement gratuit (en WAVE !) sur mon site d’artiste.

Je les vends également sur le web pour toucher un maximum de gens, en passant par la plateforme Zimbalam qui les envoie sur Amazon, Fnac, Deezer, iTunes, Juno Donwload…    🙂

Les gens qui téléchargent mes morceaux peuvent donc en faire ce qu’ils veulent : les sampler, les diffuser, en créer des mashups et les jouer en public…

Je compte juste sur leur bonne foi pour respecter mon travail, et ne pas se l’approprier !

Respectez les artistes quand vous diffusez des sets DJ :

Je vous recommande vivement de citer le nom de l’artiste et du morceau pour chaque track que vous utilisez dans vos sets DJ.

Que vous les publiez sur Youtube, sur des forums ou n’importe où, le principe reste le même : respectez les artistes en fournissant leurs infos élémentaires ! 😉