Production Musicale : Les Bases de la COMPRESSION :


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Dans cet article, on va parler d’un traitement audio qui s’appelle la « compression », qu’on applique à différents stades lors de la création d’un morceau…

Mais juste pour être sûr qu’on parle bien de la même chose : la compression dont je parle n’a aucun rapport avec l’encodage d’un fichier d’un format à un autre, genre de WAVE à MP3 !   😉

 

Je vais aborder les bases de la compression de manière globale, je ferais d’autres articles plus pointus sur le sujet plus tard    😉

Explications :


production musicale compression

La compression, c’est quoi ?

Le but de la compression est de réduire la hauteur des pics d’une « waveform » (d’un son quoi, quel qu’il soit : instru / voix, piste d’instru, morceau entier…), et de monter les creux.

Dit autrement : la compression consiste à baisser les niveaux les plus hauts, et, en même temps, à augmenter les niveaux les plus bas au sein d’un son.

 

Cela implique que plus vous compressez, plus vous modifiez (vous réduisez) la « dynamique » d’un son, c’est-à-dire l’amplitude entre sa partie dont le volume est le plus fort, et sa partie dont le volume est le plus faible.

Pas assez de compression = le « volume perçu » reste bas.

Trop de compression = vous entendez de la saturation.

Savoir gérer la compression c’est donc arriver à trouver le compromis idéal pour avoir un son qui ait « du corps », qui « sonne fort », mais sans le dénaturer, et surtout sans saturer !

 

Pour la paramétrer, vous avez plusieurs réglages comme le seuil à partir duquel la compression se déclenche, le ratio de compression, les niveaux d’entrée et de sortie…

J’en parlerais plus en profondeur dans un autre article…

Différentes utilisations de la compression en production musicale :

Vous pouvez appliquer de la compression de manière différente et plus ou moins poussée lors de ces trois phases de création de morceaux :

 

1/ En sound design : quand vous fabriquez vos instruments (kicks, FX, mélodies, voix…).

La compression n’impactera alors que l’instrument concerné, ce qui vous permet de le « modeler » à votre sauce sans rien impacter d’autre.

 

2/ Lors du mixage des pistes groupées (piste des voix, piste des rythmiques, piste des basses…).

La compression affectera l’ensemble de la piste et des éléments inclus, donc soyez bien vigilant, et prenez soin de bien régler le volume de chaque instru AVANT d’exporter vos pistes groupées !

 

3/ Lors du mastering : c’est la manœuvre la plus délicate et qui demande le plus de finesse, car votre compression affectera tout votre morceau !

Vous devez donc rester extrêmement subtil !

Dans le doute, n’appliquez PAS de compression en mastering si vous ne maîtrisez pas ce que vous faites !

Autres types de compressions :

Pour les producteurs avancés, vous pouvez jouer avec :

– de la compression parallèle,

– de la compression multi-bandes,

– de la compression en mid-side processing,

C’est bien trop avancé pour en parler dans cet article encore une fois, et loin d’être utile si vous débutez    😉

Mise en pratique :

Je me suis vraiment vraiment vraiment pris la tête depuis des années à essayer de comprendre et de maîtriser la compression, et je suis encore loin d’y arriver…     🙁

Et c’est pas faute d’avoir passé des heures à me former et à tester pas mal de choses dans ce domaine !

 

Il n’y a pas de secret : je vous invite à passer à l’action maintenant pour vous entraîner à compresser, même si ce n’est pas au sein d’un vrai projet de création de morceau pour l’instant.

Vous devez mettre les mains dans le cambouis pour voir un peu comment ça fonctionne.

Utilisez des presets au début, puis jouez avec les réglages…

Pensez toujours à comparer vos sons avant et après compression, pour vous assurer que vous avancez dans la bonne direction…

 

Bon courage !