Comment Mixer des Effets Avec 3(+1) Principes ORIGINAUX


Découvre le Pack de Bienvenue DJing (Offert) : CLIQUE ICI   Découvre le Pack de Bienvenue M.A.O. (Offert) : CLIQUE ICI



Dans cet article, vous allez voir comment mixer différemment en utilisant des effets dans vos sets de manière créative par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir

Les effets évoqués sont des traitements sonores qu’on peut retrouver sur des tables de mixage, des boîtiers d’effets externes, ou encore des logiciels de Mix.

Par exemples : le « beat repeat », la « reverb », le « delay »…

Il ne s’agit donc pas d’effets obtenus avec des techniques de mix comme le « spin-back », le « beat juggling », ou encore le « motor-off ».

Pour vous servir des effets correctement, vous devez les sélectionner judicieusement en connaissant leur fonctionnement précis, et comment ils agissent sur le son d’origine.

Vous devez aussi bien choisir les passages de vos titres où vous allez appliquer des effets, afin d’obtenir un rendu intéressant et propre.

Le piège classique étant de se laisser aller à envoyer un effet par-ci par-là au feeling, pour « s’amuser », sans se demander pourquoi tel effet en particulier et pourquoi à ce moment précis

Non, vous, vous allez agir autrement : vous allez réfléchir à tout ça « à tête reposée » avant de mixer pour ne plus agir à l’arrache !

Par exemple, vous pouvez privilégier les passages d’instruments joués en solo (ou presque) pour activer un effet, plutôt que d’appliquer ce même effet à l’ensemble rythmique + mélodie + FX…

Cela vous évitera une cacophonie potentielle tout en mettant en valeur l’ajout de votre effet dans le mix !

Si vous jouez des samples indépendants par dessus vos titres, notamment des a cappellas, c’est parfait pour y appliquer des effets, car aucun autre instrument n’en sera impacté !   😉

Voici comment mixer en appliquant quelques principes à coupler à vos effets :

comment mixer

Comment mixer des effets en gérant les fréquences

Sur toutes les tables de mix, vous pouvez gérer au moins 3 bandes de fréquences (EQ) : les basses, les médiums et les aigus.

Si vous appliquez une grosse « reverb » sur la fin du break du titre 1, vous pouvez en même temps couper (ou largement atténuer) les fréquences basses grâce aux EQ.

Cela peut vous éviter des problèmes de conflits dans les basses si vous mixez sur ce passage !

Les basses sont des fréquences qui peuvent facilement poser problème pour garder un rendu propre si elles sont mal gérées… Et certains effets, s’ils sont très poussés, peuvent vraiment dénaturer le son d’origine au point de devenir inaudible, voire dangereux pour les enceintes !

Donc faites des tests avant de mixer votre set, et dans le doute : baissez les basses  😉

 

Dans le même ordre d’idée, vous pouvez coupler l’application d’effets avec l’utilisation d’un filtre HPF (High Pass Filter = qui ne laisse passer que les hautes fréquences) ou LPF (Low Pass Filter = qui ne laisse passer que les basses fréquences).

On trouve un filtre de ce type sur chaque voie de certaines tables de mix, comme sur la Pioneer DJM-900 Nexus.

Exemple d’application : balancez un « beat repeat » sur les 4 derniers temps d’une boucle rythmique, et en même temps, jouez avec le filtre pour « descendre » puis « remonter » dans les fréquences

 

Jouez sur le volume pendant vos effets

Lorsque votre effet est activé, vous pouvez en parallèle jouer sur le volume de la voie concernée, et / ou de l’autre voie.

Vous pouvez vous y prendre de différentes façons suivant le résultat que vous voulez obtenir…

Par exemple, vous pouvez lancer un « flanger » à la moitié de la boucle de 16 temps, et en même temps baisser progressivement le volume de la voie au fader.
Vous pouvez alors désactiver l’effet à la fin de cette boucle, tout en remontant le fader à fond.

Vous pouvez être plus vif et faire des « cuts » (des coupures) avec le fader sur chaque temps musical. Ou encore utiliser le cross-fader pour jongler entre les deux morceaux pendant que l’effet est activé…

Bref, les possibilités sont énormes !
Mais vous devez agir intelligemment en fonction de votre style musical, de votre maîtrise technique, et de ce que vous voulez faire ressentir à votre public.

Prudence, car on a vite fait de tomber dans du n’importe quoi, donc soyez sélectif et précis   😉

 

Cumulez plusieurs effets entre eux

Pour terminer et pour aller encore plus loin, vous pouvez envisager de cumuler 2 voire 3 effets en parallèle.

Soit vous les activez et les désactivez tous en même temps, soit vous le faites de manière décalée.

Par exemple, vous pouvez lancer une « reverb » sur le 9ème temps de la boucle (sur sa 3ème mesure), puis vous rajoutez une « disto » sur le 13ème temps (sur la dernière mesure).
Vous désactivez alors les deux effets juste avant de passer à la boucle suivante.

Plus que jamais, vous devez faire attention à éviter tout conflit dans les fréquences, et toute forme de cacophonie !

Je vous recommande de rester simple et efficace : un seul effet bien placé et bien paramétré vous donnera de bons résultats dans la majorité des cas.
Par contre, ça devient vite beaucoup plus compliqué si vous en utilisez plusieurs en même temps…

Amusez-vous bien    😉