Comment Mixer en Maîtrisant la PROGRESSION de vos TEMPOS :


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Vos DJ sets peuvent durer de 30 à 90 minutes (parfois plus), et pour maintenir vos auditeurs en haleine, vous devez gérer correctement l’évolution de l’énergie tout au long de votre prestation.

Vous allez donc sélectionner soigneusement les titres à mixer, et leur ordre de passage adéquat, en fonction, entre autres, de leur “énergie”.

 

L’énergie peut être définie selon différents critères (notamment en fonction du style musical joué), comme l’agressivité des instrus de batterie, le fait que le morceau soit chargé en instrus ou plutôt minimal, ou encore, l’énergie peut être déterminée par la voix (douce ou lourde, féminine ou masculine, chargée en émotion ou pas…).

 

Dans tous les cas, l’un des facteurs fondamentaux et récurrents à gérer dans vos sets concernant l’énergie est la progression des tempos.

Voici donc comment mixer en soignant cet aspect :


comment mixer tempo

Progression de tempo “linéaire” :

Pour faire évoluer l’énergie de vos sets, vous pouvez faire monter ou descendre le tempo progressivement.

Cette approche est classique : beaucoup de DJ l’appliquent, car elle passe inaperçue dans 90% des cas, et elle est facile à mettre en oeuvre.

 

Vous pouvez, par exemple, augmenter le pitch après chaque morceau joué de manière très légère et subtile.

Vos auditeurs n’entendent pas la différence de vitesse de lecture, ni de changement de tonalité éventuel, car vous déplacez le fader de pitch que de quelques millimètres.

 

Pour vous simplifier la tâche, vous faites cela pendant que vous n’êtes pas en train de caler le tempo du morceau suivant (!).

Mais si vous voulez vous challenger un peu (et, par la même occasion, créer une sorte de tension sur votre public), vous pouvez modifier le pitch pendant que vous êtes en train de mixer vos deux tracks.

Du coup, ça demande pas mal de dextérité pour maintenir les tempos calés, car vous devez le faire en même temps que vous gérez le volume des deux morceaux !

Comment mixer en variant le tempo de manière “express” :

Si vous voulez passer brusquement d’un tempo à l’autre, par exemple de 125 à 128 BPM, vous avez plusieurs astuces pour le faire.

 

D’abord, choisissez bien les passages de vos titres sur lesquels appliquer cette manœuvre particulière, afin que la transition passe le plus naturellement possible.

Par exemple, vous pouvez jouer le titre 1 (à 125 BPM) jusqu’à la fin d’un break, puis lancer le titre 2 (à 128 BPM) seul et sur un drop.

En terme de structure musicale, cet enchaînement est logique et naturel (le drop du titre 1 étant remplacé par le drop du titre 2).

 

Pour que ce type de manœuvre fonctionne, utilisez la technique du “cut sec” (expliquée en détails dans le cours n°2 de la formation DJ “Padawan”), afin que les deux morceaux ne se mélangent pas du tout !

Vous passez alors subitement du titre 1 au titre 2 avec une différence de tempo entre les deux, et vous n’avez aucun risque de conflit en terme de calage tempo    😉

Différence de tempo entre le début et la fin de vos sets :

Pour un set d’une durée d’une heure, je vous recommande de ne pas dépasser une différence de tempo de 10 BPM entre le début de votre set et sa fin.

 

Quelques cas particuliers où vous pouvez appliquer une plus grande différence de tempos :

– Si vous voulez changer de styles musicaux, ou d’ambiance globale.

– Si vous jouez un DJ set d’ouverture de soirée (“warm-up”) assez long.

– Si vous jouez un set de clôture de soirée (surtout si votre public est enflammé ^^)    😉

Comment mixer en faisant évoluer vos tempos sans dénaturer vos morceaux :

Évitez de modifier le tempo d’origine de vos titres de plus de 3%, car cela change leur tonalité initiale !

 

Si vous “pitchez” (c’est-à-dire changer le tempo en déplaçant le fader de pitch de votre platine CD, de votre platine vinyle ou de votre contrôleur DJ) un titre pendant sa lecture, évitez de le faire pendant que des instruments mélodiques (piano, violons, synthés…) ou des voix (chants, chœurs, paroles de film…) sont lus.

Préférez plutôt faire ce genre de manipulation pendant des passages purement rythmiques, ou contenant aussi des FX, mais qui sont globalement “neutres” en terme de tonalité.

Le changement de tempo s’entendra alors moins    😉